New York
Depuis la folle nuit de l’élection d’Obama en novembre 2008, je retourne régulièrement à New York parce que cette ville faîte de briques et d’acier me parle. La lumière y est folle, au point parfois de s’y brûler les ailes, une electriCity dont on ne finit jamais de découvrir les métamorphoses, les histoires cachées et les personnages de roman. New York est une ville rock et foisonnante dont le métissage est l’ADN. On y croise des culturistes, des taxis africains, des excentriques de tous poils, et, montée sur ses grands chevaux, la police prête à sonner la charge sur 3rd Avenue. Mais le cowboy, c’est bien moi, hypnotisé par cette ville verticale, prêt à dégainer mon appareil photo pour surprendre en mouvement les gratte ciels qui me scrutent la nuit, ému comme un gamin sur la plage de Coney Island, avec un sentiment absurde de toute puissance en arpentant une ville où la réalité dépasse la fiction des films de Scorcese et les murs tous les rêves de Pop art.